Lors de la COP21 en novembre et décembre 2015, la « société civile » s’est organisée pour faire pression sur les négociations, dans la ville de Paris. Entre actions de désobéissance civile, vie en communauté dans un gymnase et grande manifestation, les moyens de tenter de se faire entendre sont larges, bien que pas forcément efficaces à chaque fois.
Voici un extrait de ce que j’ai pu voir et vivre avec les militants pendant plus de 10 jours.
Le Quartier Génial
Le QG fut un lieu de vie militant dans un gymnase gracieusement prêté par la mairie de L’ile Saint-Denis. Près de 150 personnes ont organisé pendant les 2 semaines de la COP21, diverses actions et manifestations citoyennes.
Action UFIP
Pour protester contre les subventions de l’État versés aux industries fossiles, une quinzaine de militants, grimés comme la célèbre Famille Adams, sont entrés dans les bureaux de l’Union Française des Industries Pétrolières, premier lobby français du pétrole en souhaitant « longue vie aux subventions ».
Concert Sauvage à la BNP
La BNP, a reçu malgré elle dans son agence d’Opéra à Paris, environ 300 militants pour un concert sauvage du chanteur HK. Quelques personnalités étaient présentes, comme José Bové. Cette action s’est passée dans le cadre de la campagne de fauchage de chaise contre l’évasion fiscale, par ANV-COP21 et Alternatiba.
Manifestation de clôture
Près de 20000 personnes réunies sur le Champs de mars le 12 décembre 2015 pour faire entendre une voix discordante, disant que le résultat de la COP21 n’est clairement pas suffisant et que le réchauffement global risque d’aller vers 3°c alors même que les objectifs de la COP21 sont de 1.5°c à 2°c. Cette manifestation fut interdite au nom de l’Etat d’Urgence jusqu’au matin même et elle s’est déroulée sans encombre.